Les bateaux de la prochaine décennie…les tendances…
Que devront faire les manufacturiers pour garder l’intérêt des plaisanciers pour les prochaines années (2020-2030). C’est une bonne question, mais voici ce que les grands penseurs de l’industrie prédisent…
En particulier, les bateaux devront se mettre au gout du jour en termes d’interface de communication avec le plaisancier.
Les postes de pilotage devront devenir plus communicatif, pas uniquement les écrans multifonctions actuels, mais de véritables écrans grandeur éclatée de 20 po x 40 po qui vont donner que des informations pertinentes et pré-analyser et bien sûr relié au téléphone cellulaire et à l’internet.
Ce que ça veut dire, il faut se comparer au domaine de l’automobile. Par exemple, le bateau devrait indiquer au capitaine quand le changement des huiles est dû, quand il sort de la zone de navigation (couloir GPS sécuritaire), avertir le capitaine pour tous systèmes ou équipements qui s’apprêtent à être défaillant comme la charge des batteries, la température des moteurs, etc et tout cela avec des messages sur écran, pas uniquement des cadrans…
Certains yachts possèdent de tels systèmes, mais ils sont rarissimes et surtout très coûteux et produits à de très faibles exemplaires.
De plus, comme pour les aides à la conduite pour les autos, il faut que les bateaux aient les mêmes avantages.
images : nouvelle console de pilotage SEARAY
Lorsqu’un plaisancier amorce un virage, qu’un ordinateur prennent la relève pour décélérer le moteur intérieur afin que le virage soit optimum. La stabilisation doit aussi être complètement automatisé incluant un gyroscope, mais aussi le transfert de carburant automatique d’un réservoir à l’autre, éliminer les anciens flaps (trim-tabs) pour des stabilisateurs dynamiques (comme les Humphrey). Certains manufacturiers font cela depuis des années comme Azimut Yachts par exemple.
Il y a aussi l’aide au stationnement, idéalement, les manœuvres pour l’approche au quai devraient être aussi sous assistance complète. Volvo travaille ardemment sur ce concept. Les joysticks sont très intéressants (et les thrusters), mais déjà les plaisanciers sont prêts pour une nouvelle évolution.
Les plaisanciers sont friands de nouvelle technologie, prenez par exemple l’arrivé du Skyhook ou DPS, c’est à dire de permettre le positionnement automatique du bateau en mode stationnaire afin d’attendre à un pont ou pour l’entrée a une écluse. Les plaisanciers ont adoré cette innovation possible grâce aux PODS ou avec des thrusters hydrauliques.
Donc, les manufacturiers doivent investir sur le concept de système embarqué, communiquant facilement avec l’usager, et ce de toutes les façons possibles. La technologie doit faire partie intégrante des bateaux de demain avec des interfaces modernes et faciles d’utilisations.
La télésurveillance devrait aussi faire partie des innovations, une pompe de cale qui fonctionne plus de 30 secondes ou plus d’une fois par heure. Le fil d’alimentation électrique raccordé au quai qui se débranche, les démarrages des moteurs, l’ouverture du compartiment moteur, bref un signal devrait être envoyé au propriétaire automatiquement pour tous les systèmes à bord qui présente un comportement non désiré.
Il y a aussi les designs intérieurs. La majorité des plaisanciers ne sont pas satisfaits par le rangement, l’espace pour la cuisine, les manufacturiers doivent aussi s’interroger sur la manière traditionnelle de concevoir les aménagements intérieurs et extérieurs des bateaux.
On constate que les baby-boomers quittent progressivement le marché au profit des milléniaux qui eux ont des besoins et des critères différents.
L’aventure comme critère, la polyvalence des bateaux, le besoin d’être près de l’eau, les aménagements extérieurs sont des critères importants pour les nouveaux plaisanciers. La preuve, les Day-Boats sont de plus populaires.
Les manufacturiers qui font que du « copié collé » pour leurs nouveaux bateaux vont se retrouver dans une mauvaise situation au cours des prochaines années. Tous doivent innover et développer des nouveaux concepts pour tirer avantage du marché des nouveaux acquéreurs.
L’innovation, les nouveaux concepts, la polyvalence, la technologie, le look, voici quelques critères qui devront inspirer les concepteurs des bateaux de demain.
Un autre défi important, c’est de se rapprocher du savoir-faire automobile lors de la construction du bateau en ce sens que lors de la livraison au plaisancier, que le nombre des anomalies présentes soit marginale. Il faut que le contrôle de la qualité lors de la construction soit la priorité des manufacturiers.
Les courtiers de chez ItaYachtsCanada sont là pour vous assister et vous conseiller lors de l’achat d’un nouveau bateau, il faut que votre achat corresponde à vos besoins et critères, mais aussi et surtout, qu’il conserve une excellente valeur de revente.
Il faut donc que les systèmes à bord et que la configuration du bateau puissent répondre aux attentes des acquéreurs (futurs) de bateaux d’occasions qui seront sur le marché dans 5 ou 10 ans.
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